Le risque d’infarctus est réduit quand votre glycémie est bien régulée, plus cette dernière est basse, plus vos risques d’accidents vasculaires sont faibles.
Lors du contrôle de votre hémoglobine glyquée, vos marqueurs indiquent le taux de sucre présent dans le sang. Un taux de sucre ne dépassant pas le chiffre de 6,5 (glyquée) reste le signe d’un contrôle efficace de votre glycémie. Au contraire quand ce chiffre est élevé, c’est le signe d’un mauvais contrôle de son alimentation et de son activité physique. Ces chiffres élevés sont parallèles aux risques d’accidents cardiovasculaires.
Le diabétique doit alors surveiller régulièrement son taux de glycémie.
Il doit surveiller son alimentation et retrouver rapidement un équilibre.
Il doit aussi modifier son comportement en pratiquant une activité physique
En moins de trois mois, il peut alors espérer retrouver un équilibre glycémique.
Prise de sang
La glycémie à jeun est toujours prescrite en dépistage, un taux supérieur à 1,26 g/l permet de diagnostiquer la présence du diabète.
Les médecins préfèrent prescrire pour les diabétiques déjà diagnostiqués, un contrôle de l’hémoglobine glyquée (tous les trimestres) ce qui reflète la moyenne des niveaux de sucre dans le sang, des trois derniers mois écoulés.
La durée de vie d’un globule rouge est de trois mois. Ces derniers transportent aussi bien l’oxygène dans l’organisme que le sucre présent dans le sang. Le sucre se fixe aux globules rouges durant la durée de vie des globules rouges, (3 mois). Plus il y a de sucre dans le sang, plus le taux de glyquée est élevé, de ce fait le médecin a un «vrai contrôle» sur la façon dont vous gérez votre diabète.
Maintenir des taux bas de sucre pour prévenir les complications cardiovasculaires
L’hémoglobine glyquée sert donc à surveiller l’efficacité des traitements chez les patients diabétiques et elle doit rester inférieure à 7%. A partir de 8%, il faut envisager d’adapter ou de modifier les traitements. De modifier également votre alimentation, et combattre la sédentarité.
L’objectif des traitements mis en place est de réduire les augmentations du diabète, de réduire également les risques de complications et d’accidents cardiovasculaires. Encore faut-il aider les traitements médicamenteux par une alimentation adaptée et une activité physique régulière.
Les comprimés et injections d’insuline, ne sont pas un «permis» à manger n’importe comment et n’importe quoi. Tous les diabétiques doivent changer leurs anciennes habitudes, celles qui les ont amenés à devenir ou à être diabétiques.
Il faut savoir que 1% de plus sur son hémoglobine glyquée de base : (6,5%) engendre un risque de plus de 15% à 20% d’avoir un accident cardiovasculaire, d’AVC ou d’infarctus.
Il faut également savoir qu’une mauvaise gestion du diabète entrainent des troubles de la vue jusqu‘à la cécité, des troubles de la sexualité, des problèmes de circulation du sang sur les membres inférieurs jusqu’à l’amputation (8000 cas d’amputations par an) et bien d’autres complications plus ou moins complexes.