Attention : leur consommation régulière est associée à un risque accru de diabète de type 2 et à une prise de poids. Ils sont riches en sucres, en sel, en gras, en calories, en conservateurs et autres additifs colorés et ont un indice glycémique élevé. De surcroît, ils contiennent souvent des nitrates et des composés chimiques qui sont largement soupçonnés d’être responsables de certains cancers.
Les biscuits apéritif
Glutamate, exhausteurs de goût, sucre, sel, et autres additifs font partie des produits alimentaires industriels, proposés par toutes les grandes surfaces aux rayons biscuiteries apéro.
Ils sont souvent trop gras, trop salés et trop sucrés… quand on commence à grignoter,
on ne peut plus s’arrêter… c’est le côté addictif (et obscur!) de tous ces produits.
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), les biscuits apéritifs comptent 60 % de glucides, dont 3,8 grammes de sucre pour 100gr et pratiquement autant de sel.
Les pires choix ? Les biscuits de type crackers et les mini-bretzels.
Sans surprise, les chips, toutes catégories confondues, tiennent la palme des indices glycémiques élevés.
Elles contiennent : amidon, sucre, sel, glutamates, exhausteurs de goût et autres colorants. Bref…Soyez vigilants et mieux abstenez-vous de les consommer.
Par quoi remplacer les accompagnants de l’apéro ?
Les bâtonnets de légumes (de concombre, de céleri ou de carotte, de chou-fleur,
de mini-maïs…) constituent des substituts super-sains… à condition de réaliser des sauces «maison» peu grasses et peu salées et allégées, pour un apéritif plus sain.
Les sauces industrielles
Toutes les sauces industrielles (mayo, ketchup, au poivre, béarnaise, bourguignonne,
au curry, etc) sont riches en sel, en sucres, en gras, en calories, en conservateurs et autres additifs colorés… Elles sont totalement à éviter.
Le ketchup, par exemple, quand il est proposé dans le commerce, en tube, en pot ou en sachet individuel, contient en moyenne 25g de sucre pour 100g. de produit.
Les autres sauces BBQ et de soja en contiennent 50g pour 100g.
Les sauces allégées ne sont light que pour alléger votre porte monnaie.
Elles contiennent 3 fois plus de sucre qu’une sauce classique.
L’idéal, bien sûr, c’est de réaliser soi-même ses sauces afin de contrôler au mieux
les produits utilisés, à base de citron, d’épices et d’herbes fraîches.
Vous pouvez réaliser vous-mêmes vos sauces ketchup et BBQ sans sucre, ou en le remplaçant par une seule petite cuillère de sucre ou de miel ou encore de sirop d’agave.
Le pain de mie
L’aliment ultra-transformé par excellence : Le pain de mie industriel contient
jusqu’à 18 ingrédients différents, dont un tas d’additifs pour le conserver longtemps.
Il est pauvre en fibres et autres bons produits de base, en revanche il est riche en sucre, en sel et autres additifs et conservateurs.
Dans une simple baguette de pain blanc, il y a l’équivalent d’une vingtaine de morceaux
de sucre.
L’indice Glycémique de la simple baguette de pain blanc est donc très élevé.
Privilégiez le pain intégral au levain ou le pain aux céréales germées (qui affichent un IG
de 35).
Ou réalisez votre propre pain de mie «IG bas» en utilisant du son d’avoine, de la farine
de petit épeautre et du sirop d’agave.
Les aliments en conserve
Très pratiques, les conserves que l’on achète dans le commerce nous permettent
de préparer des repas rapidement, sans avoir à les cuisiner, juste à les réchauffer….
Oui… mais ! ils baignent généralement dans un jus hyper-salé et additionné de sucres ajoutés, de conservateurs et autres colorants… toujours, trop gras, trop sucrés, trop salés, trop caloriques… donc néfastes pour la santé.
Même les légumes en conserve sont traités de la même façon.
Cassoulet, raviolis, sautés et mijotés, soupes et moulinés… sont à exclure de votre alimentation, sauf éventuellement en dépannage, mais ne vous faites pas dépanner régulièrement. Protégez votre santé et celle de vos proches.
En matière de légumes, préférez les congelés, ils seront toujours plus sains que ceux en conserve ou en bocaux.
Vous pouvez également décider de cuisiner et préparer vos légumes ou vos plats cuisinés durant tout une journée, puis les congeler en portion, afin de les utiliser en dépannage ou tout au long de la semaine.
Cette pratique est très tendance en ce moment, cela s’appelle «le batch cooking».
Les aliments qui contiennent des sucres cachés
La plupart des sucres libres sont dissimulés dans des aliments transformés.
Ces derniers ne sont pourtant pas considérés comme sucrés.
Voici ces aliments dans lesquels se trouve du sucre, parfois en grande quantité.
Le sucre se trouve partout dans notre alimentation.
Les «sucres libres» sont le glucose, le fructose, le saccharose.
Ils sont aussi les sucres naturellement présents dans le miel et les jus de fruits.
La plupart de ces sucres consommés sont «dissimulés» dans des aliments transformés.
Ces derniers ne sont généralement pas considérés comme sucrés.
Pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), les sucres libres ne devraient pas dépasser 10% de la ration énergétique totale chez l’adulte et chez l’enfant.
Cela équivaut à 50 grammes par jour, soit une douzaine de cuillères à café.
«Nous disposons de données fiables montrant qu’un rapport en sucres libres inférieur
à 10% de la ration énergétique totale réduit le risque de surpoids, l’obésité et de carie dentaire» annonce le Dr. Francesco Branca, Directeur du Département Nutrition pour la santé et le développement de l’OMS.
Pour limiter sa consommation de sucre, il faut savoir dans quels aliments il se trouve.
C’est le condiment le plus populaire auprès des enfants.
Dans le hors-série de 60 millions de consommateurs (paru en avril 2018) : «Ces aliments qui nous empoisonnent», le magazine pointe du doigt le ketchup.
En effet, dans un flacon de ketchup Heinz de 700 grammes, on retrouve huit tomates et… 22 morceaux de sucre.
Pour une cuillère à soupe de sauce, il y a 4 grammes de sucre : l’équivalent d’une cuillère
à café. Pour limiter l’apport en sucres, préférez faire votre ketchup maison.
Les yaourts
Les yaourts aromatisés ou aux fruits sont remplis de sucres ajoutés.
Ces derniers représentent entre 4% et 11% du yaourt.
C’est ce que dévoile BFM-TV, en scrutant l’étiquette de près de 2000 produits recensés sur la base de données participative d’Open Food Facts.
Les 268 yaourts aromatisés recensés sur le site contiennent en moyenne 14,6 grammes
de sucre.
Cela revient à avaler deux morceaux de sucre et demi par dessert.
Il est conseillé de privilégier le yaourt nature, dans lequel on peut ajouter soi-même des morceaux de fruits frais.
Les fruits au sirop
Les conserves de fruits sont souvent très sucrées. En cause ?
Le sirop contenu dans ces boîtes.
En moyenne, pour 100 grammes de salade de fruits en conserve, il y a 8 grammes
à 15 grammes de sucre.
Il est conseillé d’opter pour des fruits frais à la place.
Le chocolat en poudre
De nombreuses marques proposent dans les rayons des supermarchés du chocolat
en poudre à dissoudre dans du lait pour faire des chocolats chauds.
Dans une séquence diffusée par un Magazine de la santé, la diététicienne Angélique Houlbert dévoile la composition de poudres chocolatées très connues.
Bilan : la plupart des poudres chocolatées contiennent plus de sucre que de chocolat.
Le chocolat de la marque Benco contient en effet 80% de sucre et 20% de cacao maigre. Une infographie parue dans «la santé dans l’assiette» révèle aussi la teneur en sucre d’autres chocolats en poudre : 78% pour Lion, 75% pour Nesquick ou encore 68% pour Poulain.
Les plats industriels
Tous les plats déjà préparés sont bourrés de sucre, de gras, de colorants, ou encore d’arômes artificiels et de sel.
Le riz à sushi
Composés de riz et de poisson cru, les sushis paraissent être un plat «sain».
«Le problème avec le plateau de sushis, c’est ce que l’on ne voit pas.
C’est ce qui est ajouté à l’insu des consommateurs» confie la nutritionniste Dr. Diana Kadouch à France tv info.
En effet, le riz qui constitue les sushis est collant, vinaigré et sucré.
Alors gare aux excès et évitez d’y ajouter de la sauce soja sucrée.
Les céréales
Dans les rayons, le choix des céréales est immense.
Mais une enquête de l’Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) s’est penchée sur 105 marques de céréales proposées dans les rayons de dix grandes enseignes de distribution.
L’association révèle que les céréales ne sont pas un bon choix pour un petit déjeuner équilibré et plein d’énergie. Celles-ci sont trop riches en sucre et leur qualité nutritionnelle est mauvaise.
Leur analyse a permis d’établir une moyenne d’environ 28 grammes de sucre
pour 100 grammes de céréales.
Pour une portion de 30 grammes, portion recommandée par les industriels, les céréales
de l’échantillon contiennent environ 1,7 morceau de sucre.
Les céréales les plus sucrées (Smacks et Kellogg’s) contiennent jusqu’à 2,6 morceaux.
Aliments ultra-transformés : quels sont-ils et pourquoi sont-ils mauvais pour la santé ?
Une nouvelle étude pointe (encore !) du doigt les effets néfastes des aliments
ultra-transformés sur la santé et le poids.
Mais pourquoi sont-ils déconseillés et comment les reconnaître ?
On le sait : les aliments ultra-transformés ont des effets délétères sur la santé.
Mais dans quelle mesure ? Des chercheurs se sont penchés sur la question,
pour les besoins d’une nouvelle étude publiée dans la revue Cell Metabolism.
Ils ont ainsi comparé un premier régime alimentaire basé sur des produits
ultra-transformés à un second régime sans produits ultra-transformés, et ont constaté que les personnes qui suivaient le premier régime mangeaient plus que les autres et prenaient davantage de poids.
Pourtant, les repas de chacun de ces régimes présentaient le même nombre de calories,
de glucides et de lipides.
Pourquoi les produits ultra-transformés
ont-ils un tel impact sur la santé et le poids ?
Le Dr Anthony Fardet explique dans son livre «Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai», les dangers sur le long terme que constitue ce type d’alimentation.
Pour le spécialiste, «il faut différencier les produits peu transformés, les produits normalement transformés et les produits ultra-transformés.
Le poisson grillé, par exemple, est un produit peu transformé.
Les sardines en boîte, pour leur part, sont un produit normalement transformé.
Enfin, les nuggets de poisson, se présentant avec de la panure, sont des produits
ultra-transformés».
Il ajoute notamment dans son ouvrage qu’un AUT* est «un aliment dont on ne peut même pas reconnaître l’origine naturelle tellement sa matrice est modifiée».
Aliments ultra-transformés :
pourquoi posent-ils problème ?
Anthony Fardet explique que ce sont des aliments créés de toutes pièces par l’homme.
Et pour lui, le fait de manger trop gras, trop sucré et trop salé n’est pas le fond du problème : «ce qui compte c’est non pas les nutriments contenus dans les aliments
mais leur degré de transformation et le nombre d’additifs chimiques qu’ils contiennent».
Prenez par exemple un cordon bleu, un aliment ultra-transformé «fait à base de viande reconstituée» qui contient pas moins d’une dizaine d’additifs.
Ce sont des aliments très caloriques, ayant un index glycémique élevé, c’est-à-dire qu’il provoque un pic de glycémie dans le sang et ce sucre est ensuite stocké par le corps sous forme de graisse», explique le docteur Anthony Fardet.
De plus, ces aliments sont pauvres en nutriments et n’apportent aucun minéraux, vitamines, fibres, phyto-nutriments à ceux qui les consomment.
Les aliments ultra-transformés sont-ils tous à bannir ?
Pour Anthony Fardet, il ne s’agit pas de tous les éviter, mais plutôt de les classer en fonction de leur degré de transformation et mettre en place un nouvel étiquetage nutritionnel.
«Les industries cherchent à redonner aux AUT* un goût et une couleur perdus lors
du processus de déstructuration. Cela explique en partie qu’ils soient bourrés d’additifs», explique le spécialiste.
Des additifs qui ne sont pas sans conséquences sur notre santé : entre autres maladies cardiovasculaires, problèmes cutanés, obésité ou asthme, les additifs sont aussi un moyen de manger plus car ils perturbent la sensation de satiété puisqu’ils ne calent pas et n’apportent rien à notre corps.
Pour lui, «il faut arrêter de blâmer les nutriments tels que le sucre et le sel de manière isolée».
Il ajoute : «nous sommes actuellement dans une logique séparatrice, dont il faut sortir.
Je suis persuadé qu’il faut considérer l’aliment de manière holistique, c’est-à-dire comme un tout.»
Cependant, inutile de culpabiliser si vous consommez des aliments transformés
ou ultra-transformés, l’essentiel est de ne pas en abuser.
Mieux vaut en manger de temps en temps lors d’occasions festives ou pour se faire plaisir et manger équilibré, sain, bio et de saison en parallèle.
Ces aliments ne doivent en aucun cas être la base de l’alimentation.
Quid des rayons diététique et petit-déjeuner
des supermarchés ?
«La nutrition.fr» a enquêté dans les rayons diététiques et petit-déjeuner des supermarchés afin de répertorier les aliments qui sont ultra-transformés.
Et les résultats font froid dans le dos : 93% des aliments du rayon petit-déjeuner et 81% de ceux du rayon diététique sont des AUT*.
Sur 424 produits répertoriés dans le rayon des petits déjeuners (hors pâte à tartiner, confitures et miel), 27 seulement sont peu ou moyennement transformés.
D’autant plus que 100% des pains de mie, céréales pour enfants et la quasi-totalité des biscuits du petit-déjeuner sont des aliments ultra-transformés.
Les pains de mie examinés contiennent des acides gras, des conservateurs,
des stabilisants… ainsi que des additifs, ce qui rend l’intérêt nutritionnel de ces pains quasi-inexistant.
Du côté des céréales pour enfants, la cuisson rend l’amidon très digestible ce qui en fait une source de sucres rapides qui ne rassasient pas les enfants qui les consomment.
Parmi les biscuits du petit-déjeuner, seulement un paquet sur les 32 analysés appartient
à la catégorie des produits peu transformés.
Le rayon diététique n’est pas épargné par les aliments ultra-transformés alors que certains se revendiquent bons pour la santé et la ligne. Cependant, 81% des produits examinés sont des AUT*.
Sont pointés du doigt, les produits sans gluten qui compensent pour la plupart avec des additifs, des émulsifiants, des épaississants.
Proposition donc pour faire ses courses de compter les nombres d’ingrédients présents sur l’étiquette des produits, notamment les additifs, et qu’au-delà de 5, le produit est considéré comme ultra-transformé.
Il est conseillé aussi de limiter les produits dont le packaging est coloré et attractif et aussi privilégier les aliments bruts que l’on transforme soi-même.
AUT* (Aliments Ultra Transformés)
Sources :
L’OMS – L’Anses – La CLCV (Association nationale de défense des consommateurs et usagers).
-Dr Antony Fardet, Auteur du livre «Halte aux aliments ultra-transformés ! Mangeons vrai», éditions Thierry Souccar,
– Dr. Diana Kadouch, nutritionniste
– Dr. Francesco Branca (OMS)
– Angélique Houlbert (diététicienne)
– La santé dans l’assiette.com
– BFMTV (France TV info)
– La revue Cell Metabolism
– 60 millions de consommateurs