Le bon équilibre entre le Yin et le Yang
Le Yin et le yang peut être bénéfique aux diabétiques parce qu’il est basé sur l’harmonie et l’équilibre du corps et de l’esprit. La diététique chinoise tient compte des tendances de chacun afin de nous permettre de retrouver un équilibre parfait. Un régime amaigrissant revu et corrigé sous la lumière d’une philosophie orientale, peut aider à perdre ou équilibré son poids.
Le concept oriental du yin et du yang met en opposition les deux composantes de l’Énergie universelle.
La première, le yang, est assimilée à l’Énergie céleste et au feu. La seconde, le yin, correspond à l’Énergie terrestre et à l’eau. Ces deux formes d’énergie, opposées par leur nature – le yang symbolisant la mobilité et l’action, le yin représentant au contraire la stabilité et la passivité se complètent en chaque chose et sont responsables de l’harmonie du monde, ou bien de ses déséquilibres quand il y a un excès de yin ou une carence de yang.
Cette complémentarité reste toutefois précaire et les rapports du yin et du yang ne cessent d’évoluer. Les correspondances des deux énergies s’étendent à l’univers tout entier, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, mais aussi à l’être humain et à notre nourriture qu’elle soit d’origine animale, végétale ou minérale. Nous avons toujours puisé notre énergie alimentaire dans la nature, des terres comme des océans, et plus notre alimentation est saine et équilibrée, utilisée à bon escient, moins elle fatigue notre organisme, et plus nous sommes en accord avec nous même et le monde extérieur.
De même, plus nous nous portons bien, plus nous pouvons prétendre allonger notre espérance de vie et cultiver notre esprit. L’alimentation a un rôle très important à jouer dans notre équilibre général.
Nous sommes tous plus ou moins yin ou plus ou moins yang
La tradition considère l’homme comme étant un élément yang de l’univers. En effet, il est généralement plus grand et plus fort (plus musclé) que la femme, sa capacité à se mouvoir est donc accrue. De plus, ses organes sexuels sont visibles et érectiles, contrairement à ceux de la femme, qui sont réceptifs et dissimulés sous ses rondeurs.
Si, par définition, l’homme est yang et la femme yin, chaque individu est fait de yin et de yang, dans des proportions différentes. Ainsi, toute personne dotée de traits de caractères relevant des principes masculins (dynamisme, esprit d’entreprise, extravertion, voire hyperactivité et agressivité) est fortement yang. Quant à la personne de type yin, elle est dotée de traits de caractères plutôt introvertis (émotivité, réflexion, réserve, voire passivité et indolence). Naturellement, personne n’est purement yin ou yang.
Ainsi, il existe des femmes ayant des traits de caractère yang et des hommes pourvus de caractéristiques yin, sans que cela remette en question leur féminité ou leur virilité. L’idéal est de trouver un équilibre entre le yin et le yang. Pour un homme, devenir plus yin, c’est prendre conscience de la part de féminité qui est en lui.
Et, pour une femme, devenir plus yang, c’est pouvoir exprimer la part de masculinité qui vit en elle. Le rapport des forces du yin et du yang détermine notre tempérament, nos faiblesses et nos forces. S’il a une incidence sur notre personnalité, il en a une également sur notre comportement alimentaire et sur notre santé. Depuis les temps les plus anciens, les Chinois ont toujours pris en considération la diététique. Ils pensaient qu’une bonne santé dépendait avant tout d’une bonne alimentation. Ils n’avaient recours à la médecine, et notamment à l’acupuncture, qu’en dernier recours.
Selon notre dominante yin ou yang, nous avons tendance à privilégier le chaud et le salé (yang) ou le froid et le sucré (yin). Le but à long terme est de bien équilibrer notre alimentation.
La diététique selon le yin et le yang
Le principe fondamental qui régit la diététique Yin-Yang est le suivant : si on est yin, on doit manger plus de yang, si on est yang, on doit manger plus de yin. Le but de cette alimentation étant de rétablir un équilibre entre les deux forces et d’éviter de favoriser l’excès d’une énergie particulière au risque de voir se développer certains problèmes de santé.
Dans tous les cas, il ne s’agit pas de supprimer certains aliments, mais de réduire la consommation de ceux dont on a tendance à abuser, lorsqu’ils créent des problèmes de santé. Qu’elle soit d’inspiration orientale ou occidentale, la diététique est avant tout une question d’équilibre.
Êtes-vous yin ou yang ?
Grosso modo, cinq grands types d’individus sont définis par la médecine chinoise traditionnelle : celui qui est très influencé par le yang, celui qui est modérément influencé par le yang, celui qui est très influencé par le yin, celui qui est modérément influencé par le yin, et le type neutre, dans lequel aucune des deux énergies ne prend le pas sur l’autre.
Les yang
Ouvertes sur le monde, curieuses, actives, les personnes yang peuvent se montrer dans leurs tendances négatives, nerveuses, impulsives ou colériques. Leur stature dégage une impression de force, leur visage est plein, la mobilité de leurs yeux et le son de leur voix ne passent pas inaperçus. Elles ont du charisme et peuvent se montrer autoritaires. Ayant un tempérament sanguin, elles s’échauffent facilement.
Leur santé : les yang sont prédisposés aux problèmes cardiaques, infectieux, inflammatoires et aux crises d’angoisse (palpitations, insomnie…).
Leur comportement alimentaire : les yang ont un métabolisme assez rapide, ils assimilent bien les aliments, mais dans le «feu de l’action», ils ont tendance à manger de façon excessive ou compulsive, notamment des aliments trop gras et trop sucrés. Lorsqu’ils grossissent, leurs bras et leur abdomen s’enveloppent alors que leurs cuisses et leurs jambes restent minces. Les personnes dominées par le yang souffrent d’obésité de type androïde.
Les yin
Caractérisées par une grande émotivité et une tendance à l’intériorisation, les yin sont soit longilignes, soit courts et trapus. Leurs yeux sont parfois gonflés ou cernés, leur voix peu timbrée, leurs mains peuvent être molles, comme dépourvues de force.
Leur santé : parmi les maux qui affectent les yin, on rencontre des états de fatigue chronique, de dépression et de mélancolie, des dysfonctionnements de l’appareil urino-génital, des troubles circulaires et notamment du système lymphatique. Elles souffrent souvent du bas du dos et des jambes, et sont plus volontiers sensibles aux allergies cutanées.
Leur comportement alimentaire : les yin ont un métabolisme lent. Ils peuvent prendre du poids sans pour autant manger énormément. Leur surcharge graisseuse se localise surtout sur le bas du corps (jambes, cuisses, fesses, hanches et poignées d’amour). Ils ont tendance à avoir de la cellulite (culotte de cheval). Les personnes dominées par le yin souffrent d’obésité de type gynoïde.
Les personnes de type neutre
Ce genre englobe les personnes chez qui le yin et le yang sont assez bien répartis. Elles sont généralement calmes, pondérées, peu démonstratives. Leur aspect physique est celui qu’on attribue aux bons vivants. Bien charpentés ou trapus, les yin-yang ont un regard réceptif, une belle peau, des mains larges. Parmi leurs ennuis de santé de prédilection, on note un excès de poids, un taux de cholestérol élevé, des rhumatismes réagissant à l’humidité et des crises d’anxiété.