S’il est un légume qui fait l’unanimité, c’est bien la pomme de terre. Depuis Parmentier, on n’a pas cessé de vanter ses mérites. Nourrissante ou gastronomique, elle a toujours su s’adapter aux modes culinaires. Aujourd’hui, les diététiciens nous vantent ses mérites. Avec son index glycémique bas, elle ne favorise pas la formation de graisses de réserve dans l’organisme. Ainsi, elle constitue une sorte de pain léger, à condition de la cuire de la bonne façon ! Attention, frites = poison !
L’histoire
Être diabétique n’empêche pas de mieux connaître ce que l’on avale. La pomme de terre fût cultivée par les indiens, elle fait son apparition sous le nom de «papa» dans la Cordillère des Andes, entre 800 et 900 avant JC. C’est vers le milieu du XVème siècle, les conquistadors espagnols la découvrent et la ramènent en Europe.
Comment la pomme de terre s’est imposée ?
Ce tubercule qui avait la taille d’une noix fut longtemps considéré comme une curiosité botanique. On le servait comme une rareté à la table de Louis XIII puis, il fut utilisé comme nourriture pour le bétail. La pomme de terre ne fut reconnue en France qu’à la fin du XVIIIème siècle, grâce notamment à l’ingéniosité et à la persévérance d’Antoine-Augustin Parmentier. C’est lui, en effet, qui fit planter, avec l’aval du Roi Louis XVI, de véritables champs de pommes de terre aux alentours de Paris, afin de trouver une solution contre la famine qui décimait le peuple. Conscient de la convoitise que susciterait ce légume venu du «nouveau monde», il n’en fit pas garder les abords, favorisant ainsi les chapardages et assurant au légume défendu une large «publicité». Le couronnement de la pomme de terre à la table royale finit d’assurer son développement.
Un succès continu
Dès lors, sa culture a été encouragée et sa consommation multipliée. Finalement, les années ont confirmé que la pomme de terre était le roi des légumes. Les jardiniers et les botanistes ont appris à mieux la préserver en favorisant notamment la sélection des variétés. Il en existe aujourd’hui une trentaine, «nouvelles» ou «de conservation» assurant sa permanence sur les marchés. Ce légume «bon marché» se prêtant à de multiples préparations, a fini par nous conquérir définitivement.
Elle a les faveurs des diététiciens
Il y a quelques années encore, on aimait les pommes de terre poêlées avec de petits lardons, en frites, en chips, ou pour des repas festifs, en pommes duchesses ou dauphines. Ce qui plaçait la barre énergétique de 300 à 500 calories aux 100 g. Aujourd’hui, diététiciens les conseillent, en robe des champs, cuites à la vapeur, à l’eau ou en papillote, ce qui ramène leur teneur énergétique à 85 calories aux 100 g. Ainsi préparées, pour les diabétiques, elles deviennent alors une excellente source de sucres lents sans lipides superflus.
Conseil : 100 à 120 gr par repas suffisent aux diabétiques.