L’hypertension artérielle (HTA) est une affection d’autant plus dangereuse que la plupart du temps, elle ne présente en son début aucun symptôme apparent. Qualifiée de «tueuse silencieuse», elle a des conséquences redoutables sur le cœur, le cerveau, les reins et les vaisseaux en général.

 

De nombreuses personnes souffrent d’hypertension sans le savoir. Par exemple, en France, on estime qu’au moins 10 millions de personnes auraient intérêt à faire baisser leur pression artérielle au dessous de 140/90 mm Hg :  des chiffres considérés par l’OMS comme étant ceux  de la limite supérieure.

Lorsque les premiers symptômes apparaissent, l’hypertension est déjà installée. Quand elle est peu élevée et qu’elle est traitée convenablement, les dangers sont limités. Par contre, quand elle est sévère et non traitée, elle peut entraîner de sérieuses complications. Sous l’effet d’une tension élevée, les artères et les vaisseaux en général sont menacés.

 

Une affection trop souvent négligée

On estime que 10 % des Français sont hypertendus mais que seulement 70 à 80 % d’entre eux le savent. Parmi ces derniers, 70 à 80 % sont traités et 60 % sont contrôlés et voient leur tension abaissée grâce aux médicaments et aux mesures d’hygiène. Au total, seul 1 hypertendu sur 3 est correctement traité.

S’il est vrai que le pourcentage des hypertendus passe de moins de 5 % à plus de 50 % chez les retraités, l’hypertension n’est pas seulement l’apanage des 3ème et 4ème âges. Elle peut survenir chez un jeune adulte d’autant plus facilement qu’il fume, qu’il est en surpoids, qu’il a une alimentation déséquilibrée, qu’il ne pratique pas d’activité physique et qu’il mène par ailleurs une vie stressante. L’hypertension peut même toucher des enfants. Dans ce cas, il s’agit d’une hypertension essentielle ou d’une hypertension secondaire liée à une maladie ou à une malformation cardiaque ou rénale.

Prévenir l’hypertension, la dépister et la traiter en temps voulu avant qu’elle n’occasionne des incidents cérébraux, cardiaques ou rénaux… tel est l’objet de cet article qui vise avant tout à nous faire prendre conscience de l’importance de maintenir une pression artérielle dans les normes.

 

Les risques et conséquences

• Les risques pour le cœur
• Les risques pour les artères et les vaisseaux
• Liens entre Hypertension et athérome, aggravation de l’athérome (cholestérol).
• Mauvais cholestérol, (réciprocité) aggrave l’hypertension
Cholestérol et hypertension sont deux facteurs aggravants majeurs de l’infarctus de myocarde
• Lien entre hypertension et diabète, dérèglement du diabète
• Risques d’AVC :  peut provoquer un coma soudain plus ou moins prolongé dont l’issue peut se montrer fatale. La personne vaque normalement à ses occupations puis, soudain, porte sa main à sa tête et perd connaissance. Le plus souvent, il se produit une paralysie secondaire, souvent unilatérale, ou une «hémiplégie», une paralysie faciale ou bien des troubles de la vue et du langage
• L’hypertension est la cause principale de l’attaque cérébrale appelée autrefois «apoplexie»
• Les risques pour les yeux : la rétinopathie hypertensive, une altération de la fonction visuelle voire même une cécité
• Conséquences sur la sexualité : la qualité de l’érection s’en trouve modifiée
• Risques pour les reins : insuffisance rénale

 

Les signes avant-coureurs

Certains symptômes survenant de façon passagère peuvent faire craindre la survenue d’une attaque. 

• Difficultés d’élocution (achoppement sur les mots)
• Baisses passagères de la vision (trous noirs, images dédoublées)
• Engourdissements d’une main ou d’un bras entraînant une maladresse lors de la préhension d’objets
• Dérobement à la marche (jambe ou pied insensible)
• Déséquilibre obligeant à se retenir à un meuble
• Difficultés à la déglutition en buvant ou en mangeant entraînant une fausse route vers la trachée avec un risque de bref étouffement

 

Dépister l’hypertension

Comme l’hypertension artérielle débutante ne se traduit pas par des symptômes visibles, elle reste une affection difficile à détecter. Bien que silencieuse, elle n’en reste pas moins dangereuse. Un médecin consciencieux vérifiera toujours les chiffres tensionnels de son patient lors d’une consultation pour quelque motif que ce soit. Mais, il arrive, notamment dans les périodes d’hyperactivité, périodes propices à l’installation de l’HTA, que l’on ne se rende pas régulièrement chez son médecin. Même si on se sent en pleine forme, il faut s’efforcer de faire un bilan de santé de temps en temps…

 

hypertension2Traiter

Une hypertension détectée en temps voulue peut toujours être rectifiée par des mesures hygiéno-diététiques, d’où l’importance d’un dépistage précoce ! Lorsque l’hypertension est installée, il existe tout un choix de médicaments permettant de stabiliser les chiffres tensionnels. La réussite du traitement dépend avant tout du parfait respect des ordonnances: il ne faut jamais arrêter un médicament de sa propre initiative.

 

Contrôler

Les médicaments ne règle pas tout les problèmes de santé. Une prescription médicamenteuse doit toujours être accompagnée d’un changement de comportement. En se prenant en charge personnellement et en ayant un bon suivi médical, chaque hypertendu pourra bénéficier finalement d’une meilleure espérance de vie.

La tension ou plus exactement la «pression» correspond à la force qu’exerce contre les parois des artères le sang qui y circule.

La pression artérielle s’exprime par 2 chiffres. Le plus fort correspond à la pression maximale ou «systolique» et le plus faible à la pression minimale ou «diastolique».

 

De la maximale à la minimale

à chaque battement de cœur, le sang jaillit dans le circuit sanguin et la tension des artères est à son maximum. Après cette phase de contraction appelée «systole», le muscle cardiaque se relâche pour laisser pénétrer le sang dans les ventricules. La pression artérielle est alors à son minimum : il s’agit de la «diastole». Ainsi, à chaque battement de cœur, la pression artérielle passe d’une phase de tension maximale à une phase de tension minimale.

 

La masse de sang

En dehors de la force des pulsions cardiaques et de la résistance de passage dans les vaisseaux, un autre facteur conditionne la pression artérielle, c’est la masse sanguine qui circule dans les vaisseaux avec une plus ou moins grande fluidité ou «volémie sanguine».

 

Une tension bien régularisée

Le maintien d’une tension artérielle «normale», permettant d’irriguer tous les tissus de l’organisme, est le résultat d’une adaptation complexe mettant en jeu les systèmes nerveux central, sympathique, parasympathique et hormono-rénal. Cette adaptabilité permet à l’organisme de gérer certaines situations physiologiques (stress, sommeil, effort, grossesse…) en abaissant ou élevant momentanément la pression sanguine. Lorsque les mécanismes régulateurs ne peuvent plus jouer leur rôle, l’hypo ou l’hyper tension s’installe.

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Le rôle des médiateurs

Plusieurs microsubstances agissent en synergie pour assurer la régularisation de la tension. Elles ont un effet vasodilatateur ou au contraire vasoconstricteur. Des analyses sanguines un peu pointues permettent de mettre en évidence certains manques ou excès et de mieux orienter la médication (prostacyline, aldostérone, cortisol, catécholamines, potassium…).

 

Sodium et potassium

Présents dans les liquides de l’organisme, le sodium et le potassium assurent le maintien de la tension artérielle. Le potassium agissant comme un antagoniste du sodium. La kaliémie (dosage du potassium) peut s’avérer nécessaire pour orienter un traitement afin de prévenir ou traiter des troubles d’ordre cardiaque, rénal ou insulinique. Quant au sodium (excès de sel), il favorise la rétention d’eau, donc l’hypertension.

 

De «l’hypo» à «l’hyper» tension

L’hypo et l’hyper tension, dans leurs chiffres extrêmes, présentent la même gravité. Lors d’une hémorragie importante ou d’une brûlure profonde et étendue, la pression artérielle s’effondre par insuffisance de la volémie circulante. Une pression à 0 signe le décès. à l’opposé, si la masse sanguine s’accroît (rétention d’eau) ou s’épaissit (surcharge en graisses), la pression  s’élève. Si la minimale dépasse 130 mmHg et que la maximale atteint 250 mmHg, c’est un cas d’urgence.

La tension artérielle augmente de façon naturelle avec l’âge. Une hypertension se définit avant tout par des chiffres tensionnels trop élevés comparés à ceux d’une population témoin de la même tranche d’âge.

 

Il n’y a pas d’âge pour avoir de la tension

L’hypertension se rencontre plus fréquemment après 60 ans, toutefois, elle peut survenir à n’importe quel âge de la vie, que l’on soit un homme ou une femme, un enfant, un adolescent ou une personne d’âge mûr. Si l’hypertension est un «mal» qui travaille notre organisme en silence, elle ne se déclare pas non plus brutalement du jour au lendemain.

Le plus souvent, c’est seulement vers 40/50 ans que l’hypertension s’installe notamment à cause d’une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, surpoids, tabagisme). Puis c’est vers 50/60 ans que les premières complications apparaissent.

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La tension sur 24 heures

La pression artérielle change constamment tout au long de la journée. Elle monte nettement le matin et diminue en fin de matinée. Puis, elle s’élève à nouveau dans l’après-midi pour descendre à un niveau bas dans la nuit. Elle varie également au cours de la journée en fonction de l’activité, des humeurs et  des émotions.

Quelques chiffres :
41 à 50 ans : T. Normale: 14/8  – Légère: 15/8,5 – Hypertension: 16/9,5
51 à 60 ans : T. Normale 15/8,5 – Légère: 16 /9 – Hypertension: 16,5/9,5
60 ans et plus : T. Normale 16 /9 – Légère: 16,5/9,5 – Hypertension: 17/10

il est recommandé de procéder au moins à une mesure tensionnelle par an, voire plus souvent en cas d’hypertension déclarée. Le médecin donnera des conseils hygiéno-diététiques pour tenter de ramener les chiffres tensionnels à la normale : meilleure alimentation, régime amaigrissant en cas de surpoids, activité physique, arrêt du tabac…Puis, au bout de 3 à 6 mois, s’il n’y a aucune amélioration, il prescrira un traitement de première intention.

Si la pression diastolique (minimale) dépasse 130 mm HG et s’accompagne de symptômes ou si la pression systolique (maximale) dépasse 250 mm Hg et s’accompagne également de symptômes, il s’agit de cas d’urgence. Le médecin prescrira un médicament de suite et procédera à des examens pour évaluer les risques immédiats.

 

Les signes d’alerte

Certains signes peuvent faire craindre un dérèglement de la circulation du sang dans les tissus de l’organisme et une tension trop grande des artères. Toutefois ceux-ci peuvent être dus également à un état de stress ou de fatigue. Les principales manifestations :

• Maux de tête : ils apparaissent le matin au réveil et sont localisés surtout sur le sommet ou derrière la tête
• Troubles de la vision : «mouches qui volent» devant les yeux
Bourdonnements d’oreilles
• Étourdissements
• Saignements de nez
• Crampes musculaires dans les jambes
• Essoufflement
• Envie fréquente d’uriner

 

Qu’est-ce qu’une vraie hypertension ?

Il n’est pas évident d’obtenir ses «vrais» chiffres du premier coup. Un effort physique précédant la consultation, une digestion difficile ou encore un état anxieux suffisent à faire augmenter les chiffres momentanément. Un patient hypocondriaque qui appréhende le diagnostic du médecin verra sa tension monter pendant la visite médicale.

Le médecin prendra une seconde mesure au bout de quelques minutes, le temps d’adaptation du patient à son contrôle.

 

L’hypertension essentielle

Elle représente la forme d’hypertension la plus fréquente (95 % des cas). Elle n’a pas de cause organique. Avec une pression minimale de 100 mm Hg, l’hypertension essentielle peut d’ors et déjà avoir des retentissements sur le cœur ou les vaisseaux cérébraux. Avec une pression minimale supérieure à 120 mm Hg, l’hypertension maligne présente de forts retentissements au niveau des artères rétiniennes, cardiaques et rénales.

 

L’hypertension secondaire

Elle ne représente que 5 % des cas d’hypertension. Elle est la conséquence d’un dysfonctionnement de l’organisme ou peut être occasionnée par des substances médicamenteuses ou des produits à base de réglisse  Pour revenir à des chiffres tensionnels normaux, il faut traiter la maladie responsable ou supprimer les substances hypertensives responsables.

 

L’hypertension variable

L’hypertension limite dite «labile» peut se constater à tous les âges, avec une pression minimale ne dépassant pas 90 à 95 mm Hg.

À ce stade, elle ne retentit pas sur les vaisseaux. Elle est surtout due à un dérèglement du système sympathique.

 

Les facteurs à risques

Bien que les facteurs génétiques soit largement impliqués dans la survenue de l’hypertension, de mauvaises habitudes de vie peuvent venir aggraver une hypertension d’origine familiale ou déclencher une hypertension chez quelqu’un de normotendu.

• Le surpoids : obésité et hypertension vont souvent de pair.
• La sédentarité : cause d’obésité mais aussi de dérèglement métabolique (diabète, cholestérol), la sédentarité est un facteur de risque également pour le diabète et les maladies cardio-vasculaires.
• Le stress : à chaque fois que l’on s’énerve ou que l’on réagit par une forte émotivité, la glande cortico-surrénalienne secrète de l’adrénaline venant diminuer le diamètre des vaisseaux sanguins. Ce phénomène fait monter la tension artérielle et, au niveau local, altère chaque fois la paroi des vaisseaux en créant des lésions notamment si elles sont tapissées de plaques de cholestérol.

 

Les femmes et l’hypertension

Les femmes ont un système hormonal qui les protège de l’hypertension et des maladies cardio-vasculaires jusqu’à la ménopause. À cause des nombreux changements hormonaux  qu’elles connaissent, les femmes peuvent développer une hypertension à trois périodes de leur vie : lorsqu’elles sont sous contraception orale, pendant leur grossesse et durant la ménopause. La surveillance gynécologique doit s’accompagner d’un contrôle systématique de la tension.

 

L’hypertension, le diabète et le cholestérol

Tout comme l’hypertension, le diabète et le cholestérol sont des facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires ayant pour conséquence principale de léser les artères.

L’hypertension est aussi un dénominateur commun au diabète et au cholestérol dans la mesure où ces deux dérèglements du métabolisme favorisent chacun de leur côté la survenue d’une hypertension. L’association diabète / cholestérol / hypertension étant des plus redoutables.

 

Les Bonnes mesures à prendre

Dormir suffisamment pour relâcher les tensions accumulées durant la journée. Pour favoriser l’endormissement, se détendre avant d’aller se coucher en ayant recours à une activité relaxante (lecture, musique, bain chaud…). Une simple sieste ou une pause de quelques minutes quand on sent les signes du stress apparaître, permet de prévenir les symptômes désobligeants : palpitations, serrement à la gorge, souffle coupé, maux de tête, fatigue et montée tensionnelle.

Réagir positivement aux soucis et aux émotions fortes en cultivant un certain art de vivre.

 

hypertension5Le tabac

Fumer constitue un facteur d’hypertension incontestable. D’une part la nicotine entraîne une augmentation de la tension systolique et diastolique, une importante consommation en oxygène au détriment du cœur et un effet vasoconstricteur des vaisseaux. D’autre part, la fumée de cigarette entraîne une moins bonne oxygénation des tissus et accélère le durcissement des artères en favorisant le risque de thrombose.  La consommation d’un paquet de cigarettes par jour diminue l’espérance de vie de 5 à 6 ans.

En cas d’hypertension, cessez de fumer définitivement en ayant recours aux patchs à la nicotine ou à des techniques comme l’auriculothérapie.

 

 

Le suivi et les traitements

• Analyses d’urines
• Échographie rénale
• Le bilan sanguin hydro-électrolytique
• Les dosages hormonaux
• L’électrocardiogramme d’effort
• La radiographie thoracique
• Le holter (la mesure ambulatoire de la pression artérielle)
• L’urographie intraveineuse
• L’urographie numérisée
• Le scanner et l’exploration par imagerie de résonance magnétique

 

Le recours aux médicaments

Pour savoir si l’hypertension doit être traitée par des anti-hypertenseurs, le médecin devra d’abords évaluer s’il s’agit d’une hypertension légère, modérée ou sévère.

 

Le choix d’un anti-hypertenseur

Le médecin choisit une catégorie de médicament en fonction du profil de son patient, des contre-indications médicales éventuelles et des médicaments qu’il prend par ailleurs…

Quelques chiffres à retenir :
• Le taux de cholestérol sanguin total doit se situer à un taux optimal de 2 g + l’âge. Une personne de 45 ans doit avoir un taux maximal de 2,45 g/l
•  Le taux de HDL ne doit pas être inférieur à 0,45 g/l pour un homme et à 0,55 g/l pour une femme
• Le rapport idéal entre le LDL et le HDL doit être inférieur à 3,50 g/l pour un homme et 3,22 g/l pour une femme
• Le taux de triglycérides doit se situer en dessous de 1,5 à 2 g/l

 

Hygiène de vie

• En complément médicamenteuse, la phytothérapie, l’oligothérapie
• Activité physique quotidienne
• Thermalisme
• Équilibre alimentaire
• Perte de poids
• Davantage de calcium
• Davantage de végétaux
• Davantage de potassium
• Cure d’ail en gélules (l’ail est un hypotenseur actif)
• Arrêt du tabac
• Peu d’alcool
• Réduire de façon importante le sel, les aliments salés
• Réduire, voir supprimer les aliments gras
• Bannir le réglisse et tout ce qui est à base de réglisse (boissons, bonbons).

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> Lexique de l’hypertension

La première conséquence de l’hypertension est la maladie cardio-vasculaire.

Accident vasculaire cérébral : Rupture ou oblitération d’un vaisseau sanguin du cerveau pouvant entraîner une paralysie temporaire ou permanente d’une partie de l’organisme , la perte de la parole ou la mort.

Angine de poitrine : Douleur paroxystique localisée dans la poitrine symptomatique d’une cardiopathie ischémique. Elle peut être déclenchée par l’émotion, l’effort, le froid ou un repas copieux.

Angioplastie par ballonnet : Insertion dans l’artère coronaire obstruée d’un ballonnet que l’on gonfle pour déboucher l’artère. Elle peut éviter un pontage.

Anévrisme : Fragilisation de la paroi artérielle en forme de sac et présentant un danger de rupture.

Arythmie : Irrégularité du rythme cardiaque qui peut être bénigne ou indiquer une cardiopathie.

Athérosclérose :  Accumulation de graisses dans les parois des artères qui entraîne leur rétrécissement. L’athérosclérose peut être provoquée par un régime déséquilibré et commencer dès l’enfance.

Athérome : Plaques de graisses sur les parois des artères

Caillot : Masse sanguine semi-solide qui peut boucher une artère là ou l’athérosclérose a provoqué de graves lésions, mais aussi être entraînée dans le courant sanguin et venir obstruer une artère de plus faible calibre.

Cardiopathie ischémique : Affection due à une irrigation insuffisante du muscle cardiaque résultant le plus souvent d’un rétrécissement des artères. L’infarctus est une forme grave de cardiopathie ischémique.

Cardiopathie rhumatismale : Lésion des valvules et du muscle cardiaque résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, lui-même provoqué par une infection à streptocoques.