Le diabétique peut être sujet à une crise neuropathique, douloureuse, atteignant les membres inférieurs, dont la durée est variable.
La douleur peut être causée par un traumatisme accidentel, une intervention chirurgicale, un diabète, un zona, un syndrome du canal carpien, une rage de dents ou un traitement anti-cancéreux.

 

En général, pour la douleur, peu importe l’origine, qu’elle soit bénigne ou forte,
il faut surtout éviter qu’elle ne s’installe.
• Il faut prendre son médicament anti-migraine habituel, même si la douleur est installée. Et essayer de se relaxer pour retrouver un état propice à l’endormissement, par exemple en buvant un verre d’eau.
• Un bain à l’eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l’utilisation de la chaleur. N’appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.

L’antidouleur le plus puissant sans ordonnance ?

L’Ibuprophène (Advil, Nurofen, etc.) est plus efficace contre certains types de douleurs, comme les rages de dents et les entorses, que le paracétamol et présente un peu moins d’effets secondaires que l’aspirine. Il ne faut pas en prendre plus de quatre jours de suite sans ordonnance

L’ibuprofène et l’aspirine, des anti-inflammatoires délivrés sans ordonnance, sont les plus connus parmi les AINS. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS sont généralement indiqués pour lutter contre l’inflammation et la douleur, pour diminuer la fièvre et pour fluidifier le sang.

L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

 

Douleurs et arthrose

Votre médecin pour traiter la douleur arthrosique se traite par des médicaments antalgiques, la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie orale ou locale, ou par des injections intra-articulaires de corticoïdes ou d’acide hyaluronique hors
contre-indication individuelle.

 

Les aliments à éviter en cas d’arthrose

• La viande rouge et la charcuterie. Plus majoritairement, ce sont tous les produits riches en acides gras saturés, qui nourrissent l’inflammation et ont tendance à l’aggraver. …
• Les aliments frits. (frites, beignets, aliments panés, etc.)
• Certaines huiles végétales (Il s’agit de toutes les huiles trop riches en Oméga 6,
telles que l’huile de soja, de maïs ou de tournesol).
• Le sucre (le sucre est l’un des plus grands ennemis du corps humain, et notamment
dans le cadre d’une arthrose).
• L’alcool (l’alcool n’est pas une bonne idée si vous souffrez d’arthrose). Sa consommation en grande quantité a effectivement tendance à accentuer les effets de l’inflammation.

 

Les aliments à privilégier

Pour autant, il est important de mettre l’accent sur certains apports comme :
• les Oméga 3, présents dans certaines huiles végétales, le poisson gras.
• les aliments riches en protéines comme la viande blanche ou les œufs
• la plupart des fruits et légumes frais naturellement antioxydants.
• Les légumineuses aident à réduire les inflammations.
• Le Curcuma, anti-inflammatoire naturel. Le curcuma, grâce à ses vertus
anti-inflammatoires naturelles, améliore dans le même temps la mobilité des articulations.
Il aiderait aussi à réduire les douleurs articulaires (de la polyarthrite rhumatoïde et de l’arthrose), et les douleurs postopératoires.

 

La douleur est plus forte la nuit

« Lors d’une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire. » Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d’origine inflammatoire, telle l’arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.

 

Sciatique et cruralgie

Une radiculalgie (sciatique ou crurale) correspond à une douleur d’un membre inférieur (habituellement de la fesse jusqu’au pied), provoquée par la compression d’un nerf à l’intérieur ou à la sortie de la colonne vertébrale.

La douleur sciatique irradie dans la fesse, le long de l’arrière de la cuisse et parfois jusqu’au bas de la jambe. Dans certains cas, elle passe sur le devant de la cuisse et descend sur le côté de la jambe. Elle est habituellement ressentie seulement d’un côté.

Le nerf fémoral : Le nerf fémoral (ou nerf crural) est un nerf mixte (moteur et sensitif).
de la face antérieure de la cuisse. Le nerf fémoral (ou nerf crural) est un nerf mixte (moteur et sensitif) de la face antérieure de la cuisse. Il est constitué des nerfs L2, L3 et L4 issus de la moelle épinière au niveau des vertèbres lombaires.

Le nerf sciatique : Le nerf sciatique est un nerf de grande dimension. Il assure la sensibilité d’une partie des membres inférieurs (jambes, pieds) et sa mise en mouvements. Ses racines nerveuses sortent dans la partie lombaire et sacrée de la colonne vertébrale (L4, L5 et S1).

 

La neuropathie diabétique

La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure
ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid.

L’hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux (sont concernés, pieds, mollets, cuisses, jambes entières).

La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c’est-à-dire touchant le cerveau,
la moelle épinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique).

Dans un premier temps, le médecin pourra prescrire, des anti-inflammatoires stéroïdiens, ce sont des corticoïdes, dérivés du cortisol et de la cortisone, et ont un effet puissant.
Tramadol, Lamaline, ou certains comprimés codéinés.

En cas de neuropathie sévère, votre médecin ou diabétologue pourra vous prescrire des antalgiques encore plus puissants. Ils incluent :
• la morphine
• la buprénorphine (30 fois plus puissant que la morphine)
• le fentanyl (100 fois plus puissant)
• l’hydromorphone
• la nalbuphine (2 fois plus puissant)
• l’oxycodone (OxyContin)
• la péthidine (Demerol)

L’équilibre et la stabilité glycémique, restent pour l’instant les plus sûrs moyens de prévenir les crises de douleurs neuropathiques. Cette stabilité passe par l’équilibre alimentaire,
la régularité d’activité physique en combattant la sédentarité.