Certes la Maladie est complexe, mais le diabète ne vous empêche pas de vivre «pratiquement» normalement…à la condition de prendre certaines précautions alimentaires et en respectant le juste équilibre des 15% de protéines, 35% de Lipides et 55% de Glucides aux deux principaux repas de la journée, ainsi que la prise quotidienne d’une portion de laitage et d’un fruit.
Méfiez vous des rumeurs
Plus de 3,5 millions de français sont diabétiques et il est estimé que 700 000 à 800 000 personnes sont diabétiques mais ne le savent pas.
Après un examen, votre médecin vous annonce votre diabète et vous donne quelques conseils de vie et de comportement, vous parle des risques de complications et vous «lâche» dans la nature avec votre maladie chronique et vos nouvelles angoisses… Passé le «choc» de cette annonce, vous vous renseignez, vous allez «glaner» quelques informations sur la toile… et au bout du compte vous ne savez plus très bien vers quel saint vous retourner… Voici quelques renseignements qui vous permettrons d’y voir plus clair. Bien sûr au fil des rendez-vous avec votre médecin, votre diabétologue, votre diététicien… vous allez améliorer vos connaissances sur le sujet.
1 – Diabète ne signifie pas «riz bouilli»
Dans le cas d’injection d’insuline, vous pouvez les moduler en fonctions des repas, de l’heure à laquelle vous mangez et des quantités de nourriture absorbées.
• Le «goûter» n’est plus obligatoire.
• Il n’y a plus obligation de manger à heures fixes, bien que ce soit recommandé, dans le cadre d’une alimentation équilibrée, sauf pour le diabète gestationnel : Femmes enceintes de type 1. Celles-ci doivent maintenir une collation quotidienne, ou fractionner les repas en 3 ou 4 fois
2. Le sucre n’est pas interdit
Le taux de sucre dans le sang (glycémie) doit être régulé, ce qui prête à confusion, réduire le sucre certes, mais pas l’interdire. Votre organisme a besoin de sucre, il faut donc choisir ses sucres et les gérer. Il faut donc bannir les sucres raffinés, (les sucres blanc utilisés dans les pâtisseries, les viennoiseries, les sodas, etc). Privilégiez les sucres lents, contenus dans les pâtes, les féculents, les fruits (fructose) bref dans la plupart des féculents. Dans un régime équilibré, les féculents doivent être présent à chaque repas. Soit (Environ de 120 g à 150 g de féculents à chaque repas). Certains glucides ont un index glycémique bas comme les lentilles, les petits pois, les pois cassés, les pâtes…) et d’autres un peu plus élevé comme le riz, les semoules, les pommes de terre, les haricots blancs et rouges, etc. Les Fruits rouges, le chocolat 70% et plus, ont un index glycémique faible qui n’engendre pas d’augmentation de la glycémie quand ils sont consommés avec modération. Ne rien s’interdire pour éviter d’être en manque affectif alimentaire et engendrer des troubles avec des pulsions de fortes d’envies de sucre.
3. Les édulcorants et le diabète
Pour les gros buveurs de café ou de boissons sucrées, certes il vaut mieux utiliser des édulcorants, mais pour le buveur d’un seul café ou thé quotidien, le fructose en poudre ou un extrait de la plante «stevia» est parfait. Autrement les édulcorants ne sont pas spécialement bénéfiques sur le plan calorique.
La stévia est une plante, appréciée pour le pouvoir sucrant de ses feuilles, bien supérieur à celui du sucre, avec un apport calorique très faible. Elle peut être consommée en poudre, pastille, sirop. Elle est 100% naturelle, et à un indice calorique proche de zéro. Vous en trouverez dans tous les rayons diététiques ou en grandes surfaces.
4. ophtalmologie et diabète
Voir son ophtamo une fois par an est une obligation pour tous les diabétiques car en effet le «trop» de sucre dans le sang peut engendrer des complications visuelles. La rétinopathie peut être traitée si elle est dépistée à temps, c’est l’une des principales causes de cécité dans le cas de complications du diabète.
5. Dentiste et diabète
Consulter son dentiste une fois par an est également une obligation pour un diabétique, même si tout paraît parfait. Les maladies parodontales chez le diabétique sont fréquentes, il est donc nécessaire de consulter son médecin, pour détartrer et vérifier vos dents. Une bonne hygiène dentaire améliore la situation et évite tous risques de complications.
6. Marcher 40 minutes par jour
La marche doit être à votre programme quotidien, c’est tout aussi important que de manger, de dormir ou de prendre vos médicaments. Il est préférable de marcher après le dîner du soir, cela est plus efficace que le matin ou l’après midi. 40 minutes de marche quotidienne réduit considérablement le taux de sucre dans le sang. Le vélo, la natation, la marche rapide, le jogging sont tout aussi efficace. 20 à 30 minutes de gymnastique vient compléter votre forme physique et renforce votre masse musculaire.
7. C’est le soir qu’il faut marcher
Se balader 20 minutes après le dîner, d’un pas rapide, fait davantage baisser la glycémie que marcher 45 minutes le matin ou l’après-midi. Bien sûr, toute activité physique de 30 minutes, 5 jours par semaine, réduit le taux de sucre. La marche rapide, le vélo, la natation, le jogging… ces activités d’endurance améliorent la sensibilité à l’insuline des muscles. Les exercices de renforcement musculaires sont aussi utiles. Dans certains cas, l’activité physique peut éviter ou retarder la prise de médicaments. Les diabétiques de type 1, doivent adapter leur prise d’insuline à l’activité sportive, car la pratique du sport est hypoglycémiante.
8. La maladie du diabète est-elle génétique ?
Il n’existe pas de «gènes» du diabète, ce n’est donc pas une maladie génétique, certes l’hérédité compte, mais ce n’est pas une fatalité. Votre diabète s’est mis en place doucement, insidieusement tout au long de votre façon de vivre et de vous alimenter, de vos habitudes comportementales, votre sédentarité, vos traditions culinaires, etc.
Dans le cas de type 1, seulement 5% des malades ont des parents diabétiques. Chez le type 2, la sédentarité, la mal bouffe et l’anarchie alimentaire ont conduit à ce résultat, les parents et grands parents sont dans 40% des cas également diabétiques de type 2.
9. Bien dormir, c’est nécessaire
Différentes études ont démontré qu’une nuit de 7 heures était bénéfique au maintient d’un glycémie équilibrée. Le sommeil contribue au bien être général de toutes personnes ayant une maladie chronique, le diabétique est donc concerné par un sommeil réparateur.
Sources : Centre de Diabétologie appliquée – Novo Nordisk