De nombreuses études récentes ont démontré qu’un surpoids majeur multipliait par 2,5 fois le risque de décès.

Une cause de mortalité

En France, chaque année, environ 100 000 personnes décèdent des complications de l’obésité. Ce chiffre est supérieur aux décès dus au tabagisme. Le risque de décès augmente avec le degré de surcharge pondérale.

En effet, l’excès de poids est responsable d’une surmortalité essentiellement d’origine cardio-vasculaire liée à un risque accru d’accidents coronariens et d’AVC (accidents vasculaires cérébraux). Il est également responsable de diabète de type 2 chez les plus de 40 ans.

L’obésité est également associée à une augmentation du risque de lithiase vésiculaire et de certains cancers (côlon, rectum, prostate chez l’homme ; utérus, sein chez la femme).

La pathologie ostéo-articulaire est également plus importante en cas d’obésité. Elle est aussi source d’inconfort.

Des risques à ne pas méconnaître

D’après une étude réalisée en Europe pour le congrès de la Fédération Internationale du Diabète (IDF), les risques liés à l’obésité sont sous-estimés et les messages préventifs sont mal perçus par le grand public. Pourtant, une perte de poids même mineure diminue les risques de contracter une pathologie grave et suffit parfois à faire descendre les chiffres de tension, de cholestérol et de triglycérides.

Détecter les graisses cachées afin de manger moins gras

De nombreuses graisses se cachent dans notre alimentation : elles font partie intégrante des processus industriels. Pour avoir un poids santé il est indispensable de choisir des aliments de bonne qualité, si possible frais et de les cuisiner soi-même. Toutefois, l’industrie alimentaire indique sur l’emballage la composition des préparations et propose de plus en plus de produits allégés en matières grasses et sucres.

Nous mangeons de plus en plus gras

Aujourd’hui, dans les pays occidentaux, 40 à 50% de l’apport calorique est représenté par les graisses alors qu’il y a 20 ou 30 ans, ce chiffre se situait autour de 30 à 35% (proportion recommandée par les nutritionnistes). Le fait que les graisses soient très présentes dans notre alimentation s’explique de plusieurs façons. Les industriels les rajoutent dans les produits alimentaires parce qu’elles apportent un supplément de saveur et d’onctuosité au palais (charcuteries, sauces, viennoiseries…). Les graisses font aussi partie naturellement de la composition de nombreux aliments que nous avons tendance à consommer en grande quantité (viande, fromage, œufs…). Pour des raisons culinaires, nous les associons volontiers au sucre (pâtisseries, quiches…). L’alimentation occidentale favorise les graisses (sauces, produits industriels). La minceur passe par la diététique.

Les inconvénients

• Ces graisses sont caloriques et peu satiétogènes car elles demandent peu d’efforts de mastication : il faut ingérer 3 fois plus de graisses que de sucre pour se sentir rassasié.
• Elles sont la cause n°1 du surpoids et de l’excès de cholestérol.

Les bienfaits d’un repas partagé

Un régime qui ne peut pas s’inscrire dans une vie sociale normale est toujours beaucoup plus difficile à tenir. Quand on fait une diète très stricte, il faut la programmer et se préparer à prévenir toute tentation notamment aux heures des repas, lorsque les autres membres de la famille se mettent à table. Par contre, dans la phase de stabilisation, les repas collectifs ne doivent pas constituer un obstacle.

Le repas partagé est le critère de réussite de la stabilisation. Si celui qui ne mange que pour son plaisir peut manger la même nourriture que celui qui mange pour maigrir, alors le pari est gagné.

Comment partagez vos repas ?

Il paraît difficile de manger un blanc de poulet en papillote avec une pomme de terre à l’eau et un Sveltesse pendant que les autres convives dégustent un poulet grand-mère dégoulinant de sauce, des frites et une crème Mont-Blanc. La meilleure façon d’acquérir de nouvelles habitudes alimentaires est de les installer une fois pour toutes et de les faire partager. D’ailleurs, une cuisine allégée en graisses de cuisson ne peut que faire du bien à tout le monde. Chacun profitera de ce meilleur équilibre et ajustera son appétit sur les quantités de nourriture ou sur les petits plus servis à part. Ceux qui le souhaitent pourront toujours consommer plus de pain, de fromage ou de dessert. Rien n’empêche de goûter à un mets exceptionnel comme le foie gras de temps en temps, à partir du moment où 6 jours sur 7, on mange raisonnablement.

> Fast-food faut-il s’inquiéter ?

Bien qu’on accuse les fast-foods de nous servir une nourriture insipide, trop grasse, trop salée et trop sucrée, il n’empêche que les enfants adorent aller y manger. 

– Les jeunes aiment aller au fast-food : L’adolescent qui refuse volontiers toute contrainte, trouve dans le fast-food un exutoire : on y mange vite, debout ou assis, à n’importe quelle heure, avec les doigts si l’on veut, et avec… les copains. Pour les sociologues, aller au fast-food, quant on est jeune est normal. L’adolescent a besoin de s’identifier aux jeunes de son âge. Rien n’empêche par ailleurs de l’initier à la gastronomie et à la diététique afin qu’il trouve un équilibre par lui-même.

– Avantages et inconvénients : Lorsque tous les repas sont pris dans un fast-food, cela comporte des inconvénients. En premier lieu, celui de limiter son apprentissage des goûts et des saveurs. Et en second lieu, celui de désorganiser le rythme alimentaire. D’un point de vue nutritionnel, un hamburger n’est pas pire qu’un sandwich rillettes ou qu’un steak frites. C’est même relativement bien équilibré quant à la quantité de protéines (19 %), lipides (34 %) et glucides (48 %). Par contre les menus spéciaux accompagnés de frites et soda sont un peu trop gras et trop caloriques. Mais, si on équilibre avec de vrais repas à la maison, ce n’est pas si grave.