Une peau qui devient très sèche, des petites fissures qui apparaissent ou plus simplement des ampoules de plus en plus fréquentes sous la plante des pieds : ce sont les premiers signes des complications du diabète de type 2 au niveau des pieds.

 

L’atteinte est si particulière et si spécifique qu’on la nomme le « pied diabétique ».

Ces signes sont aussi des alarmes qui donnent le signal pour consulter et débuter un traitement avant que n’apparaissent les ulcères.

D’emblée, il faut adopter des mesures simples : laver ses pieds tous les jours et bien les sécher entre les orteils, changer de chaussettes quotidiennement, soigner ses ongles et porter des chaussures suffisamment larges, à changer régulièrement pour éviter les phénomènes de macération.

Les chaussures doivent être de bonne cambrure.

Au besoin, il ne faut pas hésiter à porter des semelles orthopédiques.

Des soins spécifiques de podologie sont nécessaires lorsque existent des troubles de la voûte plantaire, des cors, ou parfois des ongles difficiles à couper, des mycoses, des plaies qu’il faut désinfecter, ou des tissus nécrosés à enlever.

 

La prévention reste le meilleur traitement
des neuropathies

Des études réalisées à l’échelon international ont bien montré que le bon contrôle des glycémies diminue le nombre des complications neurologiques.

Il est donc essentiel de contrôler le diabète et de maintenir une hémoglobine glyquée au mieux en dessous de 6,5 %, une hémoglobine glyquée > à 8 % étant toujours le signe d’un mauvais équilibre.

Quant au traitement des atteintes nerveuses déclarées, il dépend de leur localisation.

Informez vos amis sportifs

Le sport est un « médicament » du diabète, mais cette activité doit être pratiquée dans des conditions optimales pour votre sécurité et celles des autres.

Ne pratiquez pas un sport en solitaire à moins de bien vous connaître et d’avoir un diabète parfaitement équilibré.

Pratiquez plutôt un sport en groupe en informant vos partenaires que vous êtes diabétique et que vous pouvez avoir besoin de sucre au cours de votre activité.

Il est rare qu’un sportif, même non diabétique, ne sache pas ce qu’est une hypoglycémie. Les cyclistes connaissent bien la fringale, mais il vaut mieux les informer de ce qu’ils peuvent faire pour vous dans cette situation.

Le rôle de l’entourage

Le diabète n’est pas une maladie honteuse.

S’il est une maladie chronique que l’on se doit de partager avec son entourage, c’est bien celle-là.

Il faut avertir les proches, famille ou collaborateurs professionnels, afin que l’on puisse vous aider en cas d’hypoglycémie.

Éduquer un diabétique, c’est aussi éduquer son entourage à dépister les signes d’alarme d’une hypoglycémie (malaise, troubles du comportement, agressivité, refus de manger, nausées…).

Tous ces signes peuvent être en rapport avec une hypoglycémie qui, par son caractère même, faussera votre jugement, mais alertera votre entourage.

Celui-ci vous aidera à absorber du sucre ou des boissons hyperglucidiques, voire, si votre conscience est altérée, vous faire une injection de glucagon en attendant l’intervention médicale.